Parue en 1955, deux semaines avant la mort de la romancière, cette fresque familiale apparaît comme la conclusion du cycle des Alérac, qui comprend Bois-Mort, Le cavalier de paille et Le martin-pêcheur. Elle met en scène Revenant, l'amant espagnol d'Alexandrine Alérac, Abel Grosjean, colporteur et vendeur de bibles, et Mlle Huguenin, une jeune femme liée aux Alérac.
Ce récit se construit autour d'un événement central, un bal donné par une famille de notables vers lequel convergent une grande partie des personnages. Durant cette nuit, des événements décisifs interviennent, qui vont contribuer à enfermer un peu plus les protagonistes dans une situation où leurs vraies aspirations seront contrariées.
Les jours que nous passons à travailler dans des bureaux, à faire des visites, à voyager, à nous distraire ou à nous battre de mille façons, Monique Saint-Hélier les passait à se souvenir, à retrouver le monde, les lieux et les êtres qu'elle voyait, du temps qu'elle circulait parmi eux. Telle est bien la puissance du souvenir...
Roman paru en 1932, mettant en scène la nostalgie du passé, les blessures de l'existence, le malheur d'aimer et le secours cherché dans la foi, ainsi que la présence inaltérable de la maladie et de la mort à venir.
Dans ce troisième roman du cycle des Alérac, l'auteure suisse continue à décrire la vie enchevêtrée de trois familles, les Alérac, les Balagny et les Graew, en amplifiant des scènes déjà décrites dans les romans précédents.